lundi 14 novembre 2011

Cette bataille doit être aussi la vôtre !

Après la filière liquide, c’est le tour de Packaging…

Les mauvaises nouvelles pour Florange se suivent et aucune perspective de redémarrage n’est évoquée. La Direction "espère" un regain de commandes pour le T2. Chacun pourra constater que la situation est grave et les arrêts d’installations risquent de s’éterniser.

Or, depuis 2 mois, les organisations syndicales sont rentrées en résistance. Le temps n’est pas à la résignation mais à l’indignation et à la réaction. Les syndicats mettent tout en œuvre pour réunir les meilleures conditions d’une riposte collective.
Déjà, le 7 décembre prochain, l’ensemble des syndicats européens d’ArcelorMittal se sont entendus pour une action concertée et internationale.
Néanmoins, les meilleurs syndicats au monde ne pourront, seuls, faire plier Mittal s’ils ne sont pas suivis par les salariés.

Notre force, c’est vous…

Cette bataille contre l’injustice d’un "prédateur", qui n’a ni Dieu ni loi, doit être menée par toutes celles et ceux qui veulent croire à un avenir meilleur. Et c’est possible, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En effet, Florange est un site rentable, fait les aciers les plus techniques et les plus nobles qu’il est possible de réaliser, a l’avantage d’être une usine intégrée et possède un carnet de clients les plus prestigieux. Alors, c’est quoi le problème ?
Il s’agit, selon MITTAL, d’accepter encore plus de sacrifices pour que lui, MITTAL, empoche plus de profits. Va-t-on accepter cela encore longtemps ?
Evidemment, les syndicats sont persuadés que l’ensemble du personnel partage cette analyse.
Donc, chacun doit se sentir acteur de sa vie professionnelle et ne laisser personne d’autre choisir à sa place.
Il est vrai que personne ne sait dire si ce combat sera gagné demain.
Par contre, il est certain qu’un silence en réponse aux mesures de fermeture sera perçu comme un blanc-seing à la politique de MITTAL. Et ce n’est absolument pas ce que pense la très grande majorité des salariés.
Le cri de colère, de désapprobation doit être tonitruant et doit faire trembler les vitres des bureaux londoniens.

Si on le veut, on le peut !

qui le prochain ?

Les faits parlent d’eux-mêmes. MITTAL a choisi la politique de la fuite en avant. Il a ce sentiment d’être intouchable et que rien ni personne ne pourra l’arrêter dans sa course effrénée aux profits. Il décide de tout et de tous. Aujourd’hui, les sites continentaux sont dans sa ligne de mire au profit des sites côtiers. Mais demain ?
A ce "petit jeu", MITTAL trouvera toujours un endroit dans ce monde où l’on produira "moins cher que moins cher".
Donc, personne ne doit se sentir à l’abri d’une nouvelle décision scélérate et scandaleuse de ce patron. Sa seule loi…l’argent.
Et là, les brésiliens, les chinois et les indiens restent et resteront, et pour longtemps encore, beaucoup moins chers que les meilleurs sites européens. Il n’est question que du facteur temps.
Personne n’est à l’abri, personne ne peut croire une seconde qu’une telle chose ne peut lui arriver.

Donc, chacun peut s’exprimer. Chacun peut se sentir utile. Chacun a son destin entre ses mains.

Le 7 décembre, tous devront se positionner.
Tous diront à MITTAL : "Touche pas à mon Usine" !


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