mardi 26 février 2013

Romain Tancredi : un Homme Debout au Coeur d'Acier ...


Florange: "le sabotage" (CFDT)


Edouard Martin, le leader CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange(Moselle), a dénoncé vendredi "le sabotage organisé par la direction" des hauts fourneaux, après que la direction a confirmé l'arrêt de deux tours de chauffe sur les trois du haut-fourneau P3, pour des raisons de sécurité.

Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, vendredi après-midi à Florange, la direction du groupe sidérurgiste a indiqué que deux des trois cowpers (tours de chauffe) du haut-fourneau P6 "ne peuvent plus être exploités" depuis le week-end dernier.  "En conséquence, (ils) vont rester à l'arrêt et seront mis en sécurité", a précisé la direction dans un communiqué. Le 3e cowper du P3, en revanche, "sera maintenu en chauffe jusqu'à la fin de la procédure d'information" prévue par l'accord entre Mittal et le gouvernement, et qui se termine au plus tôt le 12 avril.

Concernant l'autre haut-fourneau de Florange, le P6, la direction a assuré que ses cowpers "seront maintenus en activité jusqu'à la fin de la procédure légale". Le groupe industriel indique par ailleurs qu'il a demandé aux services préfectoraux d'inspecter les cowpers du P3. "ArcelorMittal veut montrer à l'Etat qu'il y a un danger pour le personnel du fait de la défectuosité des cowpers, et ainsi que l'Etat donne son feu vert pour arrêter le troisième", a expliqué à l'AFP Edouard Martin.

Mais le syndicaliste rappelle que l'accord de Matignon, signé par ArcelorMittal et Jean-Marc Ayrault en novembre dernier, disposait que les outils devaient être maintenus en état jusqu'à l'issue de la procédure d'information.

lundi 18 février 2013

Merci à vous Guy et Jean-René ...

La CFDT et l'Intersyndicale des ArcelorMittal de Florange tiennent à remercier très chaleureusement la générosité dont ont fait part Guy Bedos et Jean-René Pouilly lors du spectacle donné le 15 février 2013 à la Passerelle de Florange.


La totalité de leur recette a été reversée sur les comptes de l'Intersyndicale.



Un très Grand MERCI pour votre Soutien sans Faille !!!!


L'Acier Lorrain vivra avec vous également ...









jeudi 7 février 2013

Strasbourg le 06 février 2013 ...

mardi 5 février 2013

ACTION A STRASBOURG "LE 06 FEVRIER 2013"...

Environ 2 000 salariés d’ArcelorMittal ont rendez-vous à Strasbourg, demain en fin de matinée, pour une grande manifestation contre « la casse sociale et industrielle » à l’œuvre ces dernières années dans le groupe sidérurgique dirigé par Lakshmi Mittal. Les Liégeois, encore sonnés par la disparition programmée d’une grande partie de leur filière à froid et ses 1 300 emplois supprimés un an après l’arrêt de leurs hauts fourneaux, seront à la manœuvre dans la ville-siège du Parlement européen et constitueront le gros des troupes. « Sur cinq ans, le groupe a détruit 70 000 emplois , s’inquiète David Camérini, leader du syndicat chrétien CSC, et toutes les familles qui vont avec. Il faut que l’on dise stop au pillage des aides publiques et au capitalisme débridé à la mode Mittal. Ce modèle est suicidaire pour notre continent. » « Arrêtons le massacre » Après deux coups de semonce à Bruxelles (500 salariés) puis Namur (entre 1 500 et 2 000) et des échanges musclés avec les forces de l’ordre, des consignes de modération ont été données dans les rangs de sidérurgistes belges. « Mais que peut-on faire face au désespoir ? », plaide encore David Camérini, qui pense pouvoir compter sur la présence de 1 500 à 2 000 compatriotes, demain. Il est rejoint dans l’analyse par Edouard Martin (CFDT) et l’intersyndicale de Florange (CGT-FO-CFDT) mais également l’OBGL luxembourgeois et des collègues espagnols. « Il faut que les parlementaires européens arrêtent Mittal. D’ailleurs, au-delà des discours, il faut que les politiques européens nous disent ce qu’ils comptent faire contre la désindustrialisation galopante du continent tout entier. Arrêtons le massacre », exige le leader syndical lorrain. Après de nombreuses mobilisations ces dernières années à Luxembourg ou à Bruxelles, Strasbourg sera l’occasion pour les syndicats du groupe de se compter. « Le constat est évidemment très cruel car Mittal piège les salariés en mettant les sites en concurrence. Malgré la solidarité de façade, chacun pense d’abord aux siens. C’est la preuve que l’Europe syndicale reste encore à construire », juge Édouard Martin, qui sera en Alsace demain avec probablement « une centaine de Florangeois ». R.L. du 05/02/2013