samedi 2 juin 2012

INTERSYNDICALE/RENCONTRE LUNDI AVEC MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE :

Lundi matin, CFDT, CGT et FO seront reçus à l’Elysée par le Président Hollande et le ministre Montebourg. Le lendemain, ce sera au tour de la CGC-CFE. Les demandes avaient été établies séparément. L’Elysée a accédé à leur requête. Aux yeux des syndicats, il ne reste plus que l’arme politique pour espérer voir la situation évoluer. Pour autant, quelle est la marge de manœuvre du président de la République devant le magnat de l’acier, premier producteur mondial ? « Cette rencontre nous permettra de faire le point, résume Frédéric Weber (CFDT), de réaffirmer les engagements de chacun, de connaître la teneur des échanges entre le gouvernement et le Groupe puisqu’Hervé Bourrier, directeur France, a rencontré Arnaud Montebourg mercredi. » Les espoirs reposent sur la possibilité d’un « nouveau rapport de force, une pression commune au niveau de l’Europe » et cette fameuse loi. La CFDT y croit dur comme fer. Les spécialistes y travailleraient déjà pour « permettre à l’État d’imposer la recherche d’un repreneur en cas d’un site viable, mais mis en danger pour cause de stratégie à court terme et financière. Si le packaging et la filière liquide sont fermés, 40 % du site de Florange seront remis en cause. Plus de 1000 emplois perdus. Un État doit pouvoir empêcher ça. » Sauf que l’Europe et son traité de Lisbonne excluent toute ingérence dans les affaires d’une entreprise privée. « Oui, il faudra veiller à la comptabilité avec les règles européennes. » Voir les chefs d’État européens, concernés par la politique de « mise sous cocon » de Mittal, s’unir et l’Europe travailler à pareille loi, pourrait paraître réconfortant… mais peu probable, à court terme. Ce qui fait hurler les syndicats qui, plus que jamais, militent pour d’autres orientations industrielles : lister les secteurs industriels stratégiques et s’assurer que l’État ne s’en désengage jamais complètement. Mittal pourrait alors devenir un cas d’école et une référence en matière d’erreur à ne plus jamais commettre. Ce qui ne consolera pas vraiment Florange qui a besoin d’une solution immédiate. (R.L. du 02/06/2012).

1 commentaire:

pierre a dit…

J'espère que vos hauts-fourneaux redémarreront un jour.
Chez nous à Liège en Belgique , je pense qu'il est trop tard.
La direction met la pression pour conclure au plus vite.
Ce sera difficile de sortir des griffes de Mittal , qui ferme nos outils après le pillage de notre savoir-faire.
Les hauts fourneaux lorrains et liègeois ont fait la fierté de leurs région.
Il ne faut pas les laisser disparaitre !
Pierre , un fondeur liègeois
http://haut-fourneau06.skyrock.com/