" 3 ECHANTILLONS DE NOTRE FONTE LORRAINE POUR Mr MITTAL,
Mr SARKOZY et Mr BARROSO" ...
Le 7 décembre 2011, tous devront se positionner. Tous diront à Mr MITTAL : "Touche pas à mon Usine" !
mardi 22 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
Cette bataille doit être aussi la vôtre !
Après la filière liquide, c’est le tour de Packaging…
Les mauvaises nouvelles pour Florange se suivent et aucune perspective de redémarrage n’est évoquée. La Direction "espère" un regain de commandes pour le T2. Chacun pourra constater que la situation est grave et les arrêts d’installations risquent de s’éterniser.
Or, depuis 2 mois, les organisations syndicales sont rentrées en résistance. Le temps n’est pas à la résignation mais à l’indignation et à la réaction. Les syndicats mettent tout en œuvre pour réunir les meilleures conditions d’une riposte collective.
Déjà, le 7 décembre prochain, l’ensemble des syndicats européens d’ArcelorMittal se sont entendus pour une action concertée et internationale.
Néanmoins, les meilleurs syndicats au monde ne pourront, seuls, faire plier Mittal s’ils ne sont pas suivis par les salariés.
Notre force, c’est vous…
Cette bataille contre l’injustice d’un "prédateur", qui n’a ni Dieu ni loi, doit être menée par toutes celles et ceux qui veulent croire à un avenir meilleur. Et c’est possible, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En effet, Florange est un site rentable, fait les aciers les plus techniques et les plus nobles qu’il est possible de réaliser, a l’avantage d’être une usine intégrée et possède un carnet de clients les plus prestigieux. Alors, c’est quoi le problème ?
Il s’agit, selon MITTAL, d’accepter encore plus de sacrifices pour que lui, MITTAL, empoche plus de profits. Va-t-on accepter cela encore longtemps ?
Evidemment, les syndicats sont persuadés que l’ensemble du personnel partage cette analyse.
Donc, chacun doit se sentir acteur de sa vie professionnelle et ne laisser personne d’autre choisir à sa place.
Il est vrai que personne ne sait dire si ce combat sera gagné demain.
Par contre, il est certain qu’un silence en réponse aux mesures de fermeture sera perçu comme un blanc-seing à la politique de MITTAL. Et ce n’est absolument pas ce que pense la très grande majorité des salariés.
Le cri de colère, de désapprobation doit être tonitruant et doit faire trembler les vitres des bureaux londoniens.
Si on le veut, on le peut !
… qui le prochain ?
Les faits parlent d’eux-mêmes. MITTAL a choisi la politique de la fuite en avant. Il a ce sentiment d’être intouchable et que rien ni personne ne pourra l’arrêter dans sa course effrénée aux profits. Il décide de tout et de tous. Aujourd’hui, les sites continentaux sont dans sa ligne de mire au profit des sites côtiers. Mais demain ?
A ce "petit jeu", MITTAL trouvera toujours un endroit dans ce monde où l’on produira "moins cher que moins cher".
Donc, personne ne doit se sentir à l’abri d’une nouvelle décision scélérate et scandaleuse de ce patron. Sa seule loi…l’argent.
Et là, les brésiliens, les chinois et les indiens restent et resteront, et pour longtemps encore, beaucoup moins chers que les meilleurs sites européens. Il n’est question que du facteur temps.
Personne n’est à l’abri, personne ne peut croire une seconde qu’une telle chose ne peut lui arriver.
Donc, chacun peut s’exprimer. Chacun peut se sentir utile. Chacun a son destin entre ses mains.
Le 7 décembre, tous devront se positionner.
Tous diront à MITTAL : "Touche pas à mon Usine" !
-------------------------------------------------------------
Les mauvaises nouvelles pour Florange se suivent et aucune perspective de redémarrage n’est évoquée. La Direction "espère" un regain de commandes pour le T2. Chacun pourra constater que la situation est grave et les arrêts d’installations risquent de s’éterniser.
Or, depuis 2 mois, les organisations syndicales sont rentrées en résistance. Le temps n’est pas à la résignation mais à l’indignation et à la réaction. Les syndicats mettent tout en œuvre pour réunir les meilleures conditions d’une riposte collective.
Déjà, le 7 décembre prochain, l’ensemble des syndicats européens d’ArcelorMittal se sont entendus pour une action concertée et internationale.
Néanmoins, les meilleurs syndicats au monde ne pourront, seuls, faire plier Mittal s’ils ne sont pas suivis par les salariés.
Notre force, c’est vous…
Cette bataille contre l’injustice d’un "prédateur", qui n’a ni Dieu ni loi, doit être menée par toutes celles et ceux qui veulent croire à un avenir meilleur. Et c’est possible, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En effet, Florange est un site rentable, fait les aciers les plus techniques et les plus nobles qu’il est possible de réaliser, a l’avantage d’être une usine intégrée et possède un carnet de clients les plus prestigieux. Alors, c’est quoi le problème ?
Il s’agit, selon MITTAL, d’accepter encore plus de sacrifices pour que lui, MITTAL, empoche plus de profits. Va-t-on accepter cela encore longtemps ?
Evidemment, les syndicats sont persuadés que l’ensemble du personnel partage cette analyse.
Donc, chacun doit se sentir acteur de sa vie professionnelle et ne laisser personne d’autre choisir à sa place.
Il est vrai que personne ne sait dire si ce combat sera gagné demain.
Par contre, il est certain qu’un silence en réponse aux mesures de fermeture sera perçu comme un blanc-seing à la politique de MITTAL. Et ce n’est absolument pas ce que pense la très grande majorité des salariés.
Le cri de colère, de désapprobation doit être tonitruant et doit faire trembler les vitres des bureaux londoniens.
Si on le veut, on le peut !
… qui le prochain ?
Les faits parlent d’eux-mêmes. MITTAL a choisi la politique de la fuite en avant. Il a ce sentiment d’être intouchable et que rien ni personne ne pourra l’arrêter dans sa course effrénée aux profits. Il décide de tout et de tous. Aujourd’hui, les sites continentaux sont dans sa ligne de mire au profit des sites côtiers. Mais demain ?
A ce "petit jeu", MITTAL trouvera toujours un endroit dans ce monde où l’on produira "moins cher que moins cher".
Donc, personne ne doit se sentir à l’abri d’une nouvelle décision scélérate et scandaleuse de ce patron. Sa seule loi…l’argent.
Et là, les brésiliens, les chinois et les indiens restent et resteront, et pour longtemps encore, beaucoup moins chers que les meilleurs sites européens. Il n’est question que du facteur temps.
Personne n’est à l’abri, personne ne peut croire une seconde qu’une telle chose ne peut lui arriver.
Donc, chacun peut s’exprimer. Chacun peut se sentir utile. Chacun a son destin entre ses mains.
Le 7 décembre, tous devront se positionner.
Tous diront à MITTAL : "Touche pas à mon Usine" !
-------------------------------------------------------------
jeudi 10 novembre 2011
samedi 5 novembre 2011
vendredi 4 novembre 2011
TRACT DE L'INTERSYNDICALE FO,CGT ET CFDT :
Qu'ils s'en aillent tous !
A quoi joue la Direction de Florange ?
Non contente d'avoir exécuté sans broncher les directives de Mittal quant à l'arrêt des hauts fourneaux de Florange, voilà que la Direction locale en rajoute une couche dans l'excès de zèle.
En effet, pour «conforter» Mittal dans son projet purement financier, les dirigeants de Florange décident de travaux ferroviaires pour augmenter la capacité d'approvisionnement de brames en provenance de Dunkerque. Le Groupe veut acheminer 200 000 T par mois, ce qui représente une marche à deux hauts fourneaux (ou presque) lorrains. Or, les voies de chemin de fer existantes sont goulot et l'étranglement technique a fait que les patrons de Florange ont «réussi», bizarrement, à obtenir une enveloppe de 1,7 M€ pour mieux «servir» le site en brames. Mieux le servir ou mieux le condamner ? Lorsqu'on sait que Mittal compte le moindre sous et n'accepte un investissement qu'à la seule condition qu'il soit rentable, très rentable, nous pouvons nous interroger sur le bien-fondé d'une telle décision.
Que les directeurs de sites ne souhaitent pas se «mouiller» pour défendre les installations est une chose. Chacun jugera le moment venu. Mais, qu'en plus ils se décarcassent pour mieux enfoncer Florange, non ! Car, avec une telle quantité de brames venues d'ailleurs, les hauts fourneaux ne sont pas près de redémarrer. Certes, ces dirigeants-là ne sont que de passage, aujourd'hui ici, demain ailleurs. Cela fait partie de leur évolution de carrière parait-il. Pour autant, Florange ne sera pas, une fois de plus, le lieu où des petits soldats se font les dents pour mieux mordre plus tard. Non.
Méchants syndicalistes !
Donc, malgré plusieurs avertissements de la part des syndicats, la Direction n'en fait qu'à sa tête et décide de lancer les travaux pour doubler la voie ferrée. Face à un tel entêtement, les syndicats CFDT, CGT et FO ont décidé de faire stopper les travaux. Tant qu'au préalable il n'y aura pas un engagement formel de la Direction Générale pour redémarrer les hauts fourneaux de Florange, il est hors de question de laisser ces gens-là creuser «notre tombe».
Évidemment, ce bras de fer ne plait pas à la Direction. Et, non seulement elle nous le fait savoir mais en plus elle devient menaçante!
Elle annonce qu'elle fera constater, par huissier, le blocage puis fera remonter les informations au plus haut niveau du Groupe et tant pis pour Florange. Voilà, les masques sont tombés. Les vrais visages sont découverts (si toutefois c'était nécessaire) et leurs intentions aussi. Nous avons le droit d'être en colère mais en silence et sans les «embêter», formidable, non ? Chut, silence on tue.
En accord avec eux-mêmes, ils vont commencer une communication odieuse pour annoncer que les syndicalistes sont les fautifs de la situation actuelle. Si, si, vraiment. La Direction a bien dit qu'elle tiendrait les syndicats responsables du manque de brames pour Florange.
Et oui, ce n'est pas le courage qui les tuera.
Pourtant, l'ensemble des personnels de Florange auraient bien aimé que ce courage soit de mise pour contrer les choix stratégiques de Mittal. Ils auraient apprécié que cette même Direction se lève pour dénoncer la casse de la filière liquide et du Packaging ! Oui, ils auraient aimé, beaucoup. Ils les auraient même soutenus.
Mais non, il est tellement plus facile de chercher des boucs émissaires à travers les «méchants syndicalistes». Dormez en paix Messieurs, les syndicats de Florange assumeront, sans se défausser, toutes leurs responsabilités.
Avec le soutien des syndicats, les salariés de Florange, les sous-traitants, les intérimaires, la population et les élus de la Vallée ont clairement exprimé leur désaccord concernant les mesures prises par Mittal. Plusieurs manifestations se sont déroulées pour lui dire non. Des milliers de mosellans, et même d'ailleurs, témoignent chaque jour leur soutien au juste combat pour le maintien du site intégré. A eux tous, nous leur disons merci et nous continuerons la bataille.
Aux autres, à tous les autres qui trouveraient une once de décence, une justification aussi petite soit-elle à ce qui se passe actuellement, nous leur disons bien fort :
Allez-vous-en !
L’Acier Lorrain Vivra !
A quoi joue la Direction de Florange ?
Non contente d'avoir exécuté sans broncher les directives de Mittal quant à l'arrêt des hauts fourneaux de Florange, voilà que la Direction locale en rajoute une couche dans l'excès de zèle.
En effet, pour «conforter» Mittal dans son projet purement financier, les dirigeants de Florange décident de travaux ferroviaires pour augmenter la capacité d'approvisionnement de brames en provenance de Dunkerque. Le Groupe veut acheminer 200 000 T par mois, ce qui représente une marche à deux hauts fourneaux (ou presque) lorrains. Or, les voies de chemin de fer existantes sont goulot et l'étranglement technique a fait que les patrons de Florange ont «réussi», bizarrement, à obtenir une enveloppe de 1,7 M€ pour mieux «servir» le site en brames. Mieux le servir ou mieux le condamner ? Lorsqu'on sait que Mittal compte le moindre sous et n'accepte un investissement qu'à la seule condition qu'il soit rentable, très rentable, nous pouvons nous interroger sur le bien-fondé d'une telle décision.
Que les directeurs de sites ne souhaitent pas se «mouiller» pour défendre les installations est une chose. Chacun jugera le moment venu. Mais, qu'en plus ils se décarcassent pour mieux enfoncer Florange, non ! Car, avec une telle quantité de brames venues d'ailleurs, les hauts fourneaux ne sont pas près de redémarrer. Certes, ces dirigeants-là ne sont que de passage, aujourd'hui ici, demain ailleurs. Cela fait partie de leur évolution de carrière parait-il. Pour autant, Florange ne sera pas, une fois de plus, le lieu où des petits soldats se font les dents pour mieux mordre plus tard. Non.
Méchants syndicalistes !
Donc, malgré plusieurs avertissements de la part des syndicats, la Direction n'en fait qu'à sa tête et décide de lancer les travaux pour doubler la voie ferrée. Face à un tel entêtement, les syndicats CFDT, CGT et FO ont décidé de faire stopper les travaux. Tant qu'au préalable il n'y aura pas un engagement formel de la Direction Générale pour redémarrer les hauts fourneaux de Florange, il est hors de question de laisser ces gens-là creuser «notre tombe».
Évidemment, ce bras de fer ne plait pas à la Direction. Et, non seulement elle nous le fait savoir mais en plus elle devient menaçante!
Elle annonce qu'elle fera constater, par huissier, le blocage puis fera remonter les informations au plus haut niveau du Groupe et tant pis pour Florange. Voilà, les masques sont tombés. Les vrais visages sont découverts (si toutefois c'était nécessaire) et leurs intentions aussi. Nous avons le droit d'être en colère mais en silence et sans les «embêter», formidable, non ? Chut, silence on tue.
En accord avec eux-mêmes, ils vont commencer une communication odieuse pour annoncer que les syndicalistes sont les fautifs de la situation actuelle. Si, si, vraiment. La Direction a bien dit qu'elle tiendrait les syndicats responsables du manque de brames pour Florange.
Et oui, ce n'est pas le courage qui les tuera.
Pourtant, l'ensemble des personnels de Florange auraient bien aimé que ce courage soit de mise pour contrer les choix stratégiques de Mittal. Ils auraient apprécié que cette même Direction se lève pour dénoncer la casse de la filière liquide et du Packaging ! Oui, ils auraient aimé, beaucoup. Ils les auraient même soutenus.
Mais non, il est tellement plus facile de chercher des boucs émissaires à travers les «méchants syndicalistes». Dormez en paix Messieurs, les syndicats de Florange assumeront, sans se défausser, toutes leurs responsabilités.
Avec le soutien des syndicats, les salariés de Florange, les sous-traitants, les intérimaires, la population et les élus de la Vallée ont clairement exprimé leur désaccord concernant les mesures prises par Mittal. Plusieurs manifestations se sont déroulées pour lui dire non. Des milliers de mosellans, et même d'ailleurs, témoignent chaque jour leur soutien au juste combat pour le maintien du site intégré. A eux tous, nous leur disons merci et nous continuerons la bataille.
Aux autres, à tous les autres qui trouveraient une once de décence, une justification aussi petite soit-elle à ce qui se passe actuellement, nous leur disons bien fort :
Allez-vous-en !
L’Acier Lorrain Vivra !
mercredi 2 novembre 2011
ACTION INTER-SYNDICALE:
Ce matin, les travaux de mise en place des nouvelles voies permettant d’approvisionner le TAC, à hauteur de 200kt, par des brames provenant de Dunkerque, ont été arrêtés par les militants CFDT,depuis cet aprés-midi cette action devient Inter-syndicale:CGT, FO ET CFDT.
Ces travaux ne reprendront que lorsque la Direction donnera les garanties d’un redémarrage de nos Hauts Fourneaux.
L’Acier Lorrain Vivra !
Ces travaux ne reprendront que lorsque la Direction donnera les garanties d’un redémarrage de nos Hauts Fourneaux.
L’Acier Lorrain Vivra !
Inscription à :
Articles (Atom)