jeudi 26 janvier 2012

TRACT I.R. & I.P.P.

ASSUMER – MAITRISER - APPLIQUER – ADAPTER

Etre signataire d’un accord c’est d’abord assumer sa position, maîtriser finement toutes les closes de l’accord, veiller à son application stricte et surtout, l’adapter et le faire vivre.
Le faire vivre afin qu’il rende le maximum de ses possibilités y compris en l’ajustant au contexte en cas de changement radical et imprévisible.

A SITUATION EXCEPTIONNELLE, MESURE EXCEPTIONNELLE

Une fois de plus la CFDT a prouvé que la signature d’un accord n’est pas une fin en soi.
En effet, dès l’annonce des résultats du quatrième trimestre 2011 nous avons, par courrier le 13 janvier 2012, vivement interpellé la direction d’AMAL pour obtenir une réunion de négociation d’un avenant à l’accord Intéressement du personnel de la société ArcelorMittal Atlantique et Lorraine aux progrès des performances et aux résultats de l’entreprise pour les années 2011 – 2012 – 2013.
Cette réunion a eu lieu le lundi 23 janvier 2012. Pour la CFDT, il fallait clairement revisiter les seuils de déclenchement qui avaient perdu leur vocation, leur sens premier dans cette période exceptionnelle que nous sommes en train de subir.

Il fallait convaincre la direction que les salariés d’AMAL n’ont jamais démérité. Les résultats des performances de chaque site le prouvent, la contribution de chacun, depuis que nous sommes frappés par une crise mondiale, est énorme et sans faille. Nous avons aussi argumenté du fait que certains choix industriels qui ont été faits amplifient les contraintes et désorganisent la gestion et l’activité des sites d’AMAL (voir analyse CFDT).

CE QUE NOUS AVONS OBTENU

Ce que nous avons obtenu replace notre accord d’intéressement aux résultats et aux progrès des performances dans le contexte que nous vivons.

L’avenant négocié acte :

1) Un assouplissement du seuil de déclenchement de l’enjeu masse salariale de l’IPP pour les années 2012 et 2013.
Cela signifie que l’IPP serait déclenché dès que les prix de vente permettraient de couvrir les coûts de production. Les amortissements (environ 37 M€ par trimestre) sont ajoutés au résultat d’exploitation (RE) anciennement pris en compte.
Dorénavant, dès que le résultat brut d’exploitation (RBE) sera positif, l’IPP sera déclenché

2) Un assouplissement du seuil de déclenchement de l’intéressement lié aux résultats pour les années 2012 et 2013 cela signifie que l’IR sera déclenché dès que le RE/CA d’AMAL aura atteint 1,5% (précédemment 2,5%). De plus, en cas de déclenchement, la somme versée ne pourra être inférieure à 0,5% de la masse salariale annuelle. Ce qui représente un versement minimum de 200 € par salarié part fixe comprise.


INTERESSEMENT AUX RESULTATS ET PROGRES DES PERFORMANCES

Dès que les résultats 2011, nécessaires au calcul de l’IR seront connus, la CFDT demandera au Conseil d’Administration d’AMAL la possibilité d’appliquer l’avenant négocié pour 2011.

2012 NE SERA PAS 2010 !!!


ANALYSE CFDT

Ne peut être adapté, modifié, assoupli que ce qui existe !!! N’en déplaise à certains, tout cela fut possible uniquement parce que la CFDT privilégie la négociation.
Nous sommes satisfaits que nos demandes aient été prises en compte et ce que nous avons obtenu nous convient. Nous l’avons martelé, tous, tous les salariés multiplient leurs efforts dans la période difficile que nous traversons.
Cependant pour la CFDT, la crise mondiale est sévère mais les choix de nos dirigeants sont dans AMAL de nature à compliquer les événements.
Quand les choix industriels anéantissent résultats et progrès des performances.
Quand se développe la stratégie du « désintéressement » !!!
Aucun accord !!! Aucun accord quel qu’il soit n’est en capacité de pallier aux manques et aux erreurs d’une politique mal maîtrisée, sans vision et démunie de perspectives sociales, industrielles et économiques.
Et il n’y a pas de résultats possibles sans embauches, sans investissement, sans formation et surtout sans cette base, sans ce socle que constituent l’implication et la motivation des salariés.

La CFDT ne cesse de le marteler :

« La qualité du produit provient de la qualité de vie et de la motivation de ceux qui le façonnent. »
C’est pourquoi, nous affirmons que les conséquences de la politique industrielle menée par les dirigeants du groupe sont dramatiques pour l’entreprise. C’est cette politique et nos dirigeants qui sont responsables des résultats négatifs d’AMAL.
Pour nous, sans changement stratégique nous allons nous installer pour longtemps dans une spirale qui ampute gravement notre pouvoir d’achat et ce, bien que nos efforts soient et seront de plus en plus importants. Notre part du gâteau va se limiter à poursuivre nos efforts qui ne cessent d’augmenter et ce, dans un environnement de contraintes imposées qui devient sans limites.

Depuis l’origine la CFDT dénonce cette ineptie de concentrer la production de brames sur le site de Dunkerque. Cette stratégie vouée à l’échec à court terme, détériore les outils qui fonctionnent en tout ou rien, met en danger la santé et la sécurité des salariés qui, attachés aux outils, travaillent aussi en tout ou rien et pour finir, cette politique brise les motivations, crée des injustices, propulse inéluctablement les salariés des deux sites dans une spirale de « désintéressement ».

Au nord, flexibilité, sous effectif, heures supplémentaires, cadences de travail augmentées, salariés, installations et outils surchargés et fatigués, difficultés à produire en quantité avec un haut niveau de qualité et de service.

A l’est flexibilité, chômage anarchique, imposition de CP – JRTT – récupération, sous traitants, intérimaires remerciés, difficultés à produire avec un haut niveau de qualité et de service. Une fois de plus, « les planificateurs du désintéressement » n’ont pas fait dans la dentelle, au nord comme à l’est, la gestion des sites est plus que problématique et au final, c’est l’ensemble des salariés d’AMAL qui sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.

Tous les salariés souffrent et les résultats ne sont tout de même pas au rendez-vous !!!

C’est pourquoi, la CFDT continuera à dénoncer et se battre contre cette stratégie vouée à l’échec, nous devons sortir de cette spirale infernale.

vendredi 13 janvier 2012

LE S.O.S. A REPRIS SA PLACE !

Le SOS surplombant la vallée etait tombé vendredi 16 décembre 2011, Joachim avait eu raison de lui. Aujourd'hui il a repris sa place.

Merci! aux Agents de la mairie d' Hayange ainsi qu'aux Elus pour la reconstruction et la (re)mise en place du " Symbole" du combat des Salariés d'ArcelorMittal.

Des Choix! Des Actes...

jeudi 12 janvier 2012

Mr Besson : «en mission de déminage»...

En 2008, alors que le numéro un mondial de la sidérurgie venait d'annoncer la fermeture de l'aciérie du site mosellan, «le président de la République (...) avait pris des engagements très clairs sur le reclassement des salariés et les actions de revitalisation. Ces engagements ont été tenus par ArcelorMittal», a déclaré M. Besson devant des journalistes.

Le 4 février 2008, au lendemain de son mariage avec Carla Bruni et à l'issue d'une visite très médiatisée de 45 minutes de l'usine mosellane, M. Sarkozy s'était engagé devant quelque 400 sidérurgistes à faire prendre en charge par l'État «tout ou partie des investissements nécessaires» pour maintenir l'aciérie en activité.
«Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire de l'usine. Avec ou sans Mittal, l'État investira dans Gandrange», avait-il dit. L'aciérie a été fermée en 2009, mettant au chômage 571 des quelque 1 200 ouvriers du site.

Un ministre «en mission de déminage»

Ces salariés «ont tous été reclassés, soit par départ en retraite (...) soit en interne», a affirmé M. Besson, venu visiter un centre d'apprentissage industriel où ArcelorMittal forme, pour 700 000 euros par an, 80 jeunes aux métiers du fer, dont onze ingénieurs. Le ministre a également souligné que le groupe sidérurgique avait investi plusieurs millions d'euros dans un Fonds lorrain des matériaux (8,4 millions) et une convention de revitalisation (3 millions d'euros). «Ces investissements ont permis de créer ou de conforter 400 emplois», selon M. Besson qui, au début de sa visite, a rencontré à huis clos les syndicats d'ArcelorMittal.

Pour Edouard Martin, membre CFDT du comité central d'entreprise d'ArcelorMittal, le ministre est venu en Lorraine «en mission de déminage». «Hier, son cabinet a essayé d'obtenir d'Arcelor une date de redémarrage du haut-fourneau de Florange, à l'arrêt depuis septembre. Il n'y est pas parvenu», a regretté le syndicaliste. Le haut-fourneau P6 doit être en activité pour recevoir un projet européen de captage de CO2 de 650 millions d'euros.

La Commission européenne doit rendre mi-2012 sa décision au premier semestre. «Avec ou sans ce projet Ulcos, avec ou sans Mittal, l'État doit renationaliser la sidérurgie», a pour sa part exigé Alexandre Tott, secrétaire départemental FO. «Or, ce que (M.) Besson est venu nous dire, c'est l'échec et l'impuissance du gouvernement auquel il participe».

A.F.P.

Eric Besson à Yutz le 12 janvier 2012 :

Eric Besson, ministre de l'Industrie, se rendra à Yutz jeudi matin pour discuter avec les syndicats d'ArcelorMittal de Florange.

mercredi 11 janvier 2012

Gandrange: La stèle aux «promesses non tenues» de Sarkozy volée!

La stèle érigée en 2009 par la CFDT à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) rappelant les promesses «non tenues» de Nicolas Sarkozy, selon le syndicat, a été descellée et volée, a-t-on appris mardi de sources policières.

La stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm avait été installée après la fermeture de l'aciérie du site qui avait mis au chômage quelque 600 métallurgistes. La CFDT y avait fait graver en lettres d'or la phrase «Ici reposent les promesses de Nicolas Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: “Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange".»

En 2008, au lendemain de son mariage avec Carla Bruni et à l'issue d'une visite très médiatisée de 45 minutes de l'aciérie mosellane, le président de la République s'était engagé devant quelque 400 sidérurgistes à faire prendre en charge par l'Etat "tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir l'aciérie en activité. «Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire» de l'usine, avait alors déclaré Nicolas Sarkozy.

«Cette plaque, c'était le caillou dans la chaussure de Sarkozy», a estimé Edouard Martin, membre CFDT d'ArcelorMittal. «Si elle a été volée, elle l'a probablement été par des gens à qui ce symbole posait des problèmes de conscience, a-t-il ajouté. A l'époque, elle nous avait coûté 700-800 euros. Nous la ferons refaire à l'identique».

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lundi 9 janvier 2012

17 Janvier 2012 : Rencontre avec François Hollande

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle et Mme Aubry rencontreront les syndicats d'ArcelorMittal Florange le 17 janvier.
Martine Aubry participera à la visite que François Hollande doit effectuer en Lorraine le mardi 17 janvier 2012, à la veille du sommet social convoqué à Paris par l'Elysée.

Vos représentants CFDT seront à cette rencontre.

L'Acier Lorrain Vivra!

lundi 2 janvier 2012

Nicolas Sarkozy à Metz le 01 janvier 2012...

Dans un contexte économique difficile et une certaine incertitude de l’avenir d’ArcelorMittal en Lorraine, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il était mobilisé sur la question épineuse de la sidérurgie. « J’ai demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour aider notre industrie sidérurgique à traverser cette situation difficile. » a-t-il indiqué. « Je ...tiens à vous assurer que je resterai très attentif à l’évolution des dossiers emblématiques comme celui d’ArcelorMittal (…) le groupe Arcelor s’est engagé à préserver l’emploi des salariés concernés et à réaliser les travaux de maintenance sur les installations pour qu’elles soient en mesure de redémarrer dès que la conjoncture le permettra » a dit le chef de l’Etat à la fin de son discours.



Le président s’est également engagé pour le projet Ulcos, le site de captage et de stockage de CO2 sur le site de Florange en Moselle. « 150 millions d’euros ont été prévus pour ce projet, que j’ai défendu personnellement devant le président de la Commission Européenne comme je continuerai à le faire dans les mois qui viennent » s’est engagé Nicolas Sarkozy.



Le maire de Fameck et député PS de Moselle présent dans l’assemblée commente l’intervention dans les couloirs de la préfecture. « Je suis content qu’il ait parlé de la sidérurgie. Mais pour les 150 millions apportés à Ulcos, on le savait déjà » reconnaît l’élu d’opposition. « Nous avons le prochain président de la République sera en Moselle le 17 janvier » s’amuse-t-il. François Hollande sera en campagne et « ira où il a promis d’aller » (ndlr. à Florange). Quant à Aurélie Filippetti (PS), elle renvoie Sarkozy au naufrage de Gandrange. « L'exemple de la sidérurgie lorraine est patent: cette fois plus de promesses - la blessure de Gandrange est encore vive - mais Nicolas Sarkozy a été obligé d'emboîter le pas à François Hollande pour proclamer son attachement au projet de captation et stockage de CO2 » indique l’élue dans un communiqué peu après la visite du président à laquelle la députée était présente.

INFO LOR'Actu