C’est un séisme pour la région de Liège. La direction d'ArcelorMittal a confirmé la fermeture de la phase à chaud. Définitivement. Les hauts fourneaux et l’aciérie de Chertal et Seraing seront éteints à brève échéance. Et, si la phase à froid d’ArcelorMittal, qui emploie quelque 3.000 personnes dans le bassin sidérurgique liégeois, berceau historique de l’acier wallon, n’est jusqu’ici pas touchée, toute la filière risque d’être fragilisée.
La «procédure Renault» (dispositif légal et administratif pour licenciement collectif mis en place par les autorités belges après la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en 1997) a été enclenchée, rendant l’annonce de l’arrêt des usines sidérurgiques aussi officielle que rédhibitoire.
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