Fidèle à une promesse de campagne, François Hollande est revenu jeudi 26 septembre sur le site sidérurgique de Florange (Moselle). A son arrivée, il a été sifflé par des salariés d'ArcelorMittal, cinq mois après la fermeture des hauts fourneaux, considérée par les ouvriers comme une "trahison". Car la gestion du dossier par le gouvernement a été jugée catastrophique et a marqué un échec cinglant pour la gauche au pouvoir, après les espoirs soulevés par l'élection de François Hollande.
Jeudi, devant les salariés et les syndicats, le président de la République a défendu les choix faits par l'exécutif "dans l'intérêt" du site, même si ceux-ci n'avaient pas été"compris" ou "acceptés" par ses employés. Il a notamment évoqué le fait qu'il n'y ait eu"aucun plan social", ainsi que "les 180 millions d'euros d'investissements" que le géant indien Mittal "a fini par consentir".
Le président a aussi annoncé la création à Florange d'une "plateforme publique de recherche" pour la sidérurgie lorraine. Il a enfin promis de revenir "chaque année", "pour être certain qu'une annonce ne vient pas s'ajouter à une autre".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire