27 septembre 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Suite aux annonces d'ArcelorMittal, des milliers d'emplois sont menacés.
Les parlementaires, les élus des communes (Algrange, Fameck, Florange, Hayange, Knutange, Neufchef, Nilvange, Ranguevaux, Serémange-Erzange et Uckange) et de la Communauté d'Agglomération du Val de Fensch, les commerçants du Val de Fensch et l'Intersyndicale d'ArcelorMittal invitent la population, les associations, les entreprises, les écoles, les salariés à se rassembler pour une opération "Vallée morte" le :
Samedi 1er octobre 2011 à 14h
Place de l'Hôtel de Ville à Hayange
Déroulé de la manifestation :
14h : Prises de parole sur le parvis de l'Hôtel de Ville
Cortège vers le portier des hauts-fourneaux de Hayange
Pose d'une plaque "Place de la résistance pour le maintien de la sidérurgie en Lorraine"
VENEZ !
TOUS ENSEMBLE MOBILISÉS
pour l'avenir de notre VALLÉE
mercredi 28 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
dimanche 25 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
« Ici Florange. Les sidérurgistes parlent aux sidérurgistes »
A TOUS LES SIDERURGISTES
Le site industriel de Florange a perdu une bataille !
Mais les salariés de la Vallée de la Fensch n’ont pas perdu la guerre !
Des directeurs ont pu capituler, cédant à la panique boursière, oubliant l’essentiel, livrant notre usine aux spéculateurs. Cependant, rien n’est perdu !
Rien n’est perdu, parce que cette lutte est une lutte juste. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront la politique spéculative du Groupe ArcelorMittal. Il faut que les sidérurgistes de Florange, ce jour-là, soient présents à la victoire. Alors, ils retrouveront leur liberté et leur grandeur. Tel est notre but, notre seul but !
Très prochainement, les élus du CCE et CE seront convoqués à des réunions d’information/consultation sur la phase d’arrêt de la filière liquide et des risques sur le Packaging. Or, l’Article 3 de l’accord sur le Comité d’Entreprise Européen n’a pas été respecté, une fois de plus. En effet, cet article dit en substance que « La compétence générale du CEE est limitée à l’information et à la consultation sur les questions économiques et sociales de nature stratégique et transnationale qui concernent l’ensemble du Groupe ARCELOR MITTAL ou au moins deux entreprises situées dans deux Etats membres différents de l’Union Européenne ou qui excédent les pouvoirs des instances de décision dans un seul Etat membre et qui affectent considérablement les intérêts des travailleurs ».
Et pourtant, Liège a fermé, le P6 de Florange va fermer et un autre haut fourneau d’Ekostahl subira le même sort entrainant des flux de métal à travers plusieurs pays européens affectant, par là même, considérablement les intérêts des travailleurs. Ces choix stratégiques sont bien de la compétence du CEE et ArcelorMittal n’a pas crû bon d’inviter les instances européennes.
Pour nous le Groupe se met hors la loi en ne respectant pas ses propres accords. Donc, aucune installation ne doit arrêter sa production tant que les règles d’information/consultation n’auront été respectées.
Un acte de résistance revient aussi aux pouvoirs publics d'Etat qui ne doivent pas accorder au Groupe ArcelorMittal le financement du chômage partiel pour le site de Florange avant qu’au préalable ce dernier ne s'engage à dégager le budget nécessaire à la remise en état de la chaîne d'agglomération de Rombas, des hauts fourneaux P3 et P6 de Hayange, de l'aciérie et coulée continue de Serémange.
Cette solution alternative permettrait de maintenir la filière liquide en état de produire de l'acier le moment venu, elle garantirait du travail à tous les sous-traitants, elle diminuerait fortement l'impact du chômage partiel des personnels d'ArcelorMittal qui pourront épauler la sous-traitance dans les travaux de maintenance.
De plus, la filière packaging qui vit ses pires moments de son histoire doit être confortée par les investissements indispensables sur les outils tels que le 5 cages et les deux lignes d’étamage. L’argumentation fallacieuse de la Direction qui explique la perte de commandes par « l’effet sécheresse » ne tient pas. Le Groupe doit, à l’instar des concurrents, avoir une politique industrielle et commerciale à la hauteur des enjeux.
NOTRE FORCE C’EST NOUS !
Enfin, la plus grande résistance doit venir des salariés eux-mêmes, de tous les salariés quel que soit le statut. Aujourd’hui personne ne peut se prévaloir d’être à l’abri. Il faut démontrer au Groupe et à ses actionnaires que la sidérurgie Lorraine a un avenir et c’est maintenant que ça se décide et vous en êtes les principaux acteurs. Donc si,
Vous êtes en colère contre les décisions du Groupe ? Nous aussi !
Vous êtes inquiets sur votre futur ? Nous aussi !
Vous voulez défendre la sidérurgie de la Vallée de la Fensch ? Nous aussi !
Voilà, pourquoi nous convions tous les sidérurgistes, où qu’ils se trouvent, à s’unir à nous dans l’action, dans la solidarité et dans l’espérance.
Rendez-vous le vendredi 23 septembre 2011 à 10h devant les Grands Bureaux d’ArcelorMittal
Notre industrie est en péril. Luttons tous pour la sauver !
Le site industriel de Florange a perdu une bataille !
Mais les salariés de la Vallée de la Fensch n’ont pas perdu la guerre !
Des directeurs ont pu capituler, cédant à la panique boursière, oubliant l’essentiel, livrant notre usine aux spéculateurs. Cependant, rien n’est perdu !
Rien n’est perdu, parce que cette lutte est une lutte juste. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront la politique spéculative du Groupe ArcelorMittal. Il faut que les sidérurgistes de Florange, ce jour-là, soient présents à la victoire. Alors, ils retrouveront leur liberté et leur grandeur. Tel est notre but, notre seul but !
Très prochainement, les élus du CCE et CE seront convoqués à des réunions d’information/consultation sur la phase d’arrêt de la filière liquide et des risques sur le Packaging. Or, l’Article 3 de l’accord sur le Comité d’Entreprise Européen n’a pas été respecté, une fois de plus. En effet, cet article dit en substance que « La compétence générale du CEE est limitée à l’information et à la consultation sur les questions économiques et sociales de nature stratégique et transnationale qui concernent l’ensemble du Groupe ARCELOR MITTAL ou au moins deux entreprises situées dans deux Etats membres différents de l’Union Européenne ou qui excédent les pouvoirs des instances de décision dans un seul Etat membre et qui affectent considérablement les intérêts des travailleurs ».
Et pourtant, Liège a fermé, le P6 de Florange va fermer et un autre haut fourneau d’Ekostahl subira le même sort entrainant des flux de métal à travers plusieurs pays européens affectant, par là même, considérablement les intérêts des travailleurs. Ces choix stratégiques sont bien de la compétence du CEE et ArcelorMittal n’a pas crû bon d’inviter les instances européennes.
Pour nous le Groupe se met hors la loi en ne respectant pas ses propres accords. Donc, aucune installation ne doit arrêter sa production tant que les règles d’information/consultation n’auront été respectées.
Un acte de résistance revient aussi aux pouvoirs publics d'Etat qui ne doivent pas accorder au Groupe ArcelorMittal le financement du chômage partiel pour le site de Florange avant qu’au préalable ce dernier ne s'engage à dégager le budget nécessaire à la remise en état de la chaîne d'agglomération de Rombas, des hauts fourneaux P3 et P6 de Hayange, de l'aciérie et coulée continue de Serémange.
Cette solution alternative permettrait de maintenir la filière liquide en état de produire de l'acier le moment venu, elle garantirait du travail à tous les sous-traitants, elle diminuerait fortement l'impact du chômage partiel des personnels d'ArcelorMittal qui pourront épauler la sous-traitance dans les travaux de maintenance.
De plus, la filière packaging qui vit ses pires moments de son histoire doit être confortée par les investissements indispensables sur les outils tels que le 5 cages et les deux lignes d’étamage. L’argumentation fallacieuse de la Direction qui explique la perte de commandes par « l’effet sécheresse » ne tient pas. Le Groupe doit, à l’instar des concurrents, avoir une politique industrielle et commerciale à la hauteur des enjeux.
NOTRE FORCE C’EST NOUS !
Enfin, la plus grande résistance doit venir des salariés eux-mêmes, de tous les salariés quel que soit le statut. Aujourd’hui personne ne peut se prévaloir d’être à l’abri. Il faut démontrer au Groupe et à ses actionnaires que la sidérurgie Lorraine a un avenir et c’est maintenant que ça se décide et vous en êtes les principaux acteurs. Donc si,
Vous êtes en colère contre les décisions du Groupe ? Nous aussi !
Vous êtes inquiets sur votre futur ? Nous aussi !
Vous voulez défendre la sidérurgie de la Vallée de la Fensch ? Nous aussi !
Voilà, pourquoi nous convions tous les sidérurgistes, où qu’ils se trouvent, à s’unir à nous dans l’action, dans la solidarité et dans l’espérance.
Rendez-vous le vendredi 23 septembre 2011 à 10h devant les Grands Bureaux d’ArcelorMittal
Notre industrie est en péril. Luttons tous pour la sauver !
WISE MECA TEST FLORANGE :
WISE MECATEST : La fin d’un système
Depuis le lundi 12 septembre à 6h, les salariés de l’entreprise Wise Mecatest étaient en grève. Accompagné et soutenu par la CFDT depuis la première heure, le personnel lançait, un an après le dernier conflit, un nouvel appel au secours.
Cet atelier, indispensable pour le contrôle des essais physiques de nos bobines avant envoi chez les clients, subit depuis de nombreuses années un totalitarisme de la part de son patron.
Les demandes des salariés sont connues et reconnues, mais restaient inaudibles à la direction :
Changement de la direction de l’entreprise
Embauches conséquentes permettant une meilleure organisation du travail
Un plan de formation digne de ce nom
Dédommagement du trop versé à Malakoff
Paiement des heures de grève
Mise en place d’élection du personnel
Augmentation de salaire
Annuler les licenciements de deux salariés
Ce mouvement de colère n’est pas le premier. Déjà en mai 2010, 4 jours et 4 nuits de grève, avaient mis à jour de nombreux dysfonctionnements dans cette entreprise.
La CFDT avait exigé que la direction d’ArcelorMittal intervienne pour un suivi des pratiques plus que douteuses de ce patron voyou.
Mais chassez le naturel, il revient au galop !!!
La lutte est payante, les salariés ont enfin obtenu gain de cause,
Un changement de prestataire pour un transfert de l’activité doit aboutir dans un délai de 6 mois maximum.
La direction confirme un processus de deux embauches en cours, des embauches complémentaires seront discutées en fonction de l’activité prévisionnelle des prochains mois.
La direction va analyser le plan de formation afin d’identifier des formations complémentaires ne passant pas forcément par l’organisme PARSEC.
Pendant la durée de transition, les actions menées feront l’objet d’une information mensuelle d’un représentant de la direction d’ArcelorMittal. Seront également abordés les besoins de maintenance des outils.
A l’issue du jugement du litige en cours opposant Wise Mecatest et Malakoff, tous les salariés ayant travaillé au sein de l’entreprise seront, s’il y a lieu, dédommagés du trop versé des cotisations sociales indûment perçues par Malakoff.
Les salariés ne subiront pas de perte de salaire du fait des jours de grève.
L’organisation des élections a été mis en place, la finalisation de ces élection aura lieu le 04 octobre 2011.
Chaque salarié sera reçu par la direction afin de faire un examen de sa situation salariale dans les semaines à venir. Tous les avantages mis en place par la direction (tickets restaurant, prime sécurité semestrielle et prime vacance) seront conservés.
Un des deux salariés ne fera pas l’objet d’un licenciement dans le cadre de la procédure initiée par l’envoi d’une lettre recommandée.
DES CHOIX! DES ACTES!
Depuis le lundi 12 septembre à 6h, les salariés de l’entreprise Wise Mecatest étaient en grève. Accompagné et soutenu par la CFDT depuis la première heure, le personnel lançait, un an après le dernier conflit, un nouvel appel au secours.
Cet atelier, indispensable pour le contrôle des essais physiques de nos bobines avant envoi chez les clients, subit depuis de nombreuses années un totalitarisme de la part de son patron.
Les demandes des salariés sont connues et reconnues, mais restaient inaudibles à la direction :
Changement de la direction de l’entreprise
Embauches conséquentes permettant une meilleure organisation du travail
Un plan de formation digne de ce nom
Dédommagement du trop versé à Malakoff
Paiement des heures de grève
Mise en place d’élection du personnel
Augmentation de salaire
Annuler les licenciements de deux salariés
Ce mouvement de colère n’est pas le premier. Déjà en mai 2010, 4 jours et 4 nuits de grève, avaient mis à jour de nombreux dysfonctionnements dans cette entreprise.
La CFDT avait exigé que la direction d’ArcelorMittal intervienne pour un suivi des pratiques plus que douteuses de ce patron voyou.
Mais chassez le naturel, il revient au galop !!!
La lutte est payante, les salariés ont enfin obtenu gain de cause,
Un changement de prestataire pour un transfert de l’activité doit aboutir dans un délai de 6 mois maximum.
La direction confirme un processus de deux embauches en cours, des embauches complémentaires seront discutées en fonction de l’activité prévisionnelle des prochains mois.
La direction va analyser le plan de formation afin d’identifier des formations complémentaires ne passant pas forcément par l’organisme PARSEC.
Pendant la durée de transition, les actions menées feront l’objet d’une information mensuelle d’un représentant de la direction d’ArcelorMittal. Seront également abordés les besoins de maintenance des outils.
A l’issue du jugement du litige en cours opposant Wise Mecatest et Malakoff, tous les salariés ayant travaillé au sein de l’entreprise seront, s’il y a lieu, dédommagés du trop versé des cotisations sociales indûment perçues par Malakoff.
Les salariés ne subiront pas de perte de salaire du fait des jours de grève.
L’organisation des élections a été mis en place, la finalisation de ces élection aura lieu le 04 octobre 2011.
Chaque salarié sera reçu par la direction afin de faire un examen de sa situation salariale dans les semaines à venir. Tous les avantages mis en place par la direction (tickets restaurant, prime sécurité semestrielle et prime vacance) seront conservés.
Un des deux salariés ne fera pas l’objet d’un licenciement dans le cadre de la procédure initiée par l’envoi d’une lettre recommandée.
DES CHOIX! DES ACTES!
samedi 10 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
ILS ONT OSE ! ACTIONS INTERSYNDICALE AUJOURD'HUI!
Ils ont osé !
Voila, le couperet est tombé. Nos craintes étaient légitimes.
ArcelorMittal annonce la fermeture du 2e haut fourneau (P6) à partir du 1er Octobre 2011 pour une durée indéterminée. Ce qui est certain c’est qu’il sera à l’arrêt au minimum jusqu'à la fin de l’année 2011.
La direction est incapable d’annoncer une date de reprise, elle se contente de dire qu’elle l’espère le « plus tôt possible » (sic)
Après la situation dramatique du packaging, le groupe en rajoute une couche en arrêtant la chaine d’agglo, les hauts fourneaux, l’aciérie et la coulée continue.
Au total, ce seront plus d’un millier de salariés qui se retrouveront sans travail en plus des intérimaires remerciés (plus de 400) et des sous traitants (plusieurs centaines).
ArcelorMittal confirme la mise en place du chômage partiel pour le T4 dont on connaitra les modalités très prochainement.
Le talent pool (l’intérim maison) refait surface et la maintenance des outils réduite à néant. Dans quel état seront les installations lorsqu’il faudra redémarrer ?
La Lorraine et Florange sont de nouveaux frappés par la logique spéculative d’ArcelorMittal. La situation est pire que celle de 2009 où l’ensemble des industries et des sites étaient en souffrance et tournaient au ralenti.
En effet, le groupe condamne Florange, non parce qu’il n’y a plus de commandes mais pour obtenir un maximum de profit.
Pendant ce temps, les sites côtiers tournent à plein y compris en faisant des heures supplémentaires.
Le temps n’est plus à la réflexion, il nous faut agir !
De la capacité de tous à nous mobiliser, salariés, CDI, intérimaires, sous-traitants et élus, dépendront les futurs choix sociaux et industriels pour l’avenir de Florange.
Ensemble et massivement refusons l’arrêt de la filière liquide et des lignes du packaging !
Tous unis exigeons d’ArcelorMittal le maintien en activités de tous les outils Florangeois.
L’acier c’est notre métier
Au vu du Comité d’établissement du matin 09 Septembre, vos élus vous feront un retour des mesures sociales mises en place par la direction.
Soyons nombreux
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH
(Florange, Rue des Romains)
Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange.
Voila, le couperet est tombé. Nos craintes étaient légitimes.
ArcelorMittal annonce la fermeture du 2e haut fourneau (P6) à partir du 1er Octobre 2011 pour une durée indéterminée. Ce qui est certain c’est qu’il sera à l’arrêt au minimum jusqu'à la fin de l’année 2011.
La direction est incapable d’annoncer une date de reprise, elle se contente de dire qu’elle l’espère le « plus tôt possible » (sic)
Après la situation dramatique du packaging, le groupe en rajoute une couche en arrêtant la chaine d’agglo, les hauts fourneaux, l’aciérie et la coulée continue.
Au total, ce seront plus d’un millier de salariés qui se retrouveront sans travail en plus des intérimaires remerciés (plus de 400) et des sous traitants (plusieurs centaines).
ArcelorMittal confirme la mise en place du chômage partiel pour le T4 dont on connaitra les modalités très prochainement.
Le talent pool (l’intérim maison) refait surface et la maintenance des outils réduite à néant. Dans quel état seront les installations lorsqu’il faudra redémarrer ?
La Lorraine et Florange sont de nouveaux frappés par la logique spéculative d’ArcelorMittal. La situation est pire que celle de 2009 où l’ensemble des industries et des sites étaient en souffrance et tournaient au ralenti.
En effet, le groupe condamne Florange, non parce qu’il n’y a plus de commandes mais pour obtenir un maximum de profit.
Pendant ce temps, les sites côtiers tournent à plein y compris en faisant des heures supplémentaires.
Le temps n’est plus à la réflexion, il nous faut agir !
De la capacité de tous à nous mobiliser, salariés, CDI, intérimaires, sous-traitants et élus, dépendront les futurs choix sociaux et industriels pour l’avenir de Florange.
Ensemble et massivement refusons l’arrêt de la filière liquide et des lignes du packaging !
Tous unis exigeons d’ArcelorMittal le maintien en activités de tous les outils Florangeois.
L’acier c’est notre métier
Au vu du Comité d’établissement du matin 09 Septembre, vos élus vous feront un retour des mesures sociales mises en place par la direction.
Soyons nombreux
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH
(Florange, Rue des Romains)
Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange.
jeudi 8 septembre 2011
FLASH INFO: ANNONCES DU C.C.E. DU 08 SEPTEMBRE 2011/ ILS ONT OSE !
Suite à la réunion du CCE d'Arcelor Mittal à Paris le 8 septembre, le P6, second haut-fourneau de la Fensch va à son tour être arrêté le 1er octobre prochain de même que l'Agglomération, l'Aciérie et la C.Continue et ce jusqu’à une date indéterminée .
TOUTES ET TOUS DEMAIN! INDIGNONS NOUS! ILS ONT OSE!
13H AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH A FLORANGE
DEFENDONS NOS EMPLOIS!!!
DES CHOIX! DES ACTES !
TOUTES ET TOUS DEMAIN! INDIGNONS NOUS! ILS ONT OSE!
13H AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH A FLORANGE
DEFENDONS NOS EMPLOIS!!!
DES CHOIX! DES ACTES !
mercredi 7 septembre 2011
ACTION INTERSYNDICALE : VENDREDI 09 SEPTEMBRE! INDIGNONS-NOUS!
Indignons-nous!
Encore à nous de payer ?!
Lors du C.E. du 30 août, la Direction a brossé un tableau qui pose des questions quant à l'avenir du site de Florange. Le dernier trimestre 2011 s'annonce très difficile et le chômage partiel serait en ligne de mire. Une fois de plus le personnel florangeois devrait se serrer la ceinture et faire les frais d'une logique uniquement pilotée par les aspects financiers « court terme ». En effet, la direction explique que le marché des aciers pour emballage est très tendu pour des raisons de prix, de sécheresse et de clients qui se tourneraient vers la grande importation (Asie) foutaise! Dans ce contexte déjà difficile, c'est l'augmentation des prix de vente qui rend la situation encore plus difficile. Le marché de l'automobile ne serait pas bon non plus. Celui de l'industrie et de la construction serait morose aussi. Bref, rien n'irait plus à Florange. En attendant, tout ça n'effraie pas le Groupe qui achète à tour de bras des mines à travers le monde, la dernière en date à plus de 5 milliards de dollars. Et ce n'est pas fini.
Justement, et c'est là où le foutage de gueule se profile, la direction, le plus sérieusement du monde, justifie la baisse d'activités du site par des coûts fixes plus élevés à Florange que les autres sites de la BD Nord. Et lorsqu'elle est interrogée sur le mode de calcul des frais fixes, elle rétorque que c'est un pourcentage du taux d'activité ! Là, fermez le ban, on nous prend pour des cons !
En juillet dernier, le Groupe décide d'arrêter le P 3 car la demande d'acier serait en baisse, quelques temps après avoir redémarré d’autres H.F? A croire que subitement tous les clients de Florange, et seulement eux, auraient arrêté de commander de l'acier. Résultat, aujourd'hui ArcelorMittal va recourir au chômage partiel pour les salariés de Florange mais fait venir chaque mois 110 000 T de brames de l’extérieur. Pourtant, rien ni personne ne garantit que le 2ème haut fourneau de Florange continuera sa production normalement d'ici la fin de l'année ! Donc, dans leur logique financière implacable, le tonnage de brames venant de l'extérieur va s'accentuer, les frais fixes de Florange se dégrader et le chômage total pour tous d'ici la fin de l'année ! Imparable ! ArcelorMittal tire deux balles dans chaque genou des salariés lorrains et leur reproche de ne pas faire la course en tête !
Il est temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière, non ?
Que l'économie globale ne soit pas au diapason certes, chacun peut le constater. De là à toujours faire supporter tout le poids de la baisse de conjoncture aux mêmes, non. Depuis 2008, Liège et Florange sont les parents pauvres de la BD Nord, coupables désignés d'office. Les « deuxièmes couteaux » sont les premiers à se partager la misère que veut bien lui laisser le Groupe. Pourtant, lorsque le Groupe donne les moyens à ses deux sites de produire, les résultats sont plus qu'honorables. Malgré le manque d'investissement lourd indispensable pour faire face à la concurrence internationale (cela rappelle le scénario de fermeture de Gandrange), les prix de revient de Florange talonnent les meilleurs.
Ce qui pourrait être reproché au site lorrain c'est de ne pas avoir des hauts fourneaux flambants neufs et de plus grosses tailles. Il ne tient qu'à ArcelorMittal d'accélérer les investissements nécessaires et promis à Florange (Ulcos notamment).
Les atouts de Florange sont la diversité de production, une usine intégrée et la proximité de ses clients.
Pour le reste, il y a tout ce qu'il faut pour réussir comme démontré à chaque fois que nécessaire. Des clients satisfaits (d'ailleurs il serait bon de connaître le flux métal dans la BD Nord et ainsi mieux comprendre où passent les commandes), du personnel qualifié et motivé (pour combien de temps encore ?), un réseau de sous-traitants efficace, la proximité du centre de recherche et des infrastructures routières, ferroviaires et fluviales de tout premier plan. Mais pour Mittal ce n'est toujours pas assez. Et bien, pour les salariés de Florange il y en a assez. La coupe est pleine et il est temps de balayer tout ça dans l'unité ! Stop ! Ils ne paieront pas deux fois les errements de la direction ni la politique ultra financière de Mittal.
==>Pour dire non à toutes ces injustices, à cette politique opaque sur les commandes et la sous-charge des outils ;
==>Pour refuser le chômage et la baisse des salaires de l'ensemble des salariés du site ;
==>Pour soutenir les intérimaires et les sous-traitants ;
==>Pour exiger de l'équité de traitement dans les investissements, dans les embauches et dans le traitement social :
Les syndicats de Florange organisent une conférence de presse et invitent tous les salariés (CDI, CDD, intérimaires, sous-traitants) à une Assemblée Générale le
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH
Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange !!!
Encore à nous de payer ?!
Lors du C.E. du 30 août, la Direction a brossé un tableau qui pose des questions quant à l'avenir du site de Florange. Le dernier trimestre 2011 s'annonce très difficile et le chômage partiel serait en ligne de mire. Une fois de plus le personnel florangeois devrait se serrer la ceinture et faire les frais d'une logique uniquement pilotée par les aspects financiers « court terme ». En effet, la direction explique que le marché des aciers pour emballage est très tendu pour des raisons de prix, de sécheresse et de clients qui se tourneraient vers la grande importation (Asie) foutaise! Dans ce contexte déjà difficile, c'est l'augmentation des prix de vente qui rend la situation encore plus difficile. Le marché de l'automobile ne serait pas bon non plus. Celui de l'industrie et de la construction serait morose aussi. Bref, rien n'irait plus à Florange. En attendant, tout ça n'effraie pas le Groupe qui achète à tour de bras des mines à travers le monde, la dernière en date à plus de 5 milliards de dollars. Et ce n'est pas fini.
Justement, et c'est là où le foutage de gueule se profile, la direction, le plus sérieusement du monde, justifie la baisse d'activités du site par des coûts fixes plus élevés à Florange que les autres sites de la BD Nord. Et lorsqu'elle est interrogée sur le mode de calcul des frais fixes, elle rétorque que c'est un pourcentage du taux d'activité ! Là, fermez le ban, on nous prend pour des cons !
En juillet dernier, le Groupe décide d'arrêter le P 3 car la demande d'acier serait en baisse, quelques temps après avoir redémarré d’autres H.F? A croire que subitement tous les clients de Florange, et seulement eux, auraient arrêté de commander de l'acier. Résultat, aujourd'hui ArcelorMittal va recourir au chômage partiel pour les salariés de Florange mais fait venir chaque mois 110 000 T de brames de l’extérieur. Pourtant, rien ni personne ne garantit que le 2ème haut fourneau de Florange continuera sa production normalement d'ici la fin de l'année ! Donc, dans leur logique financière implacable, le tonnage de brames venant de l'extérieur va s'accentuer, les frais fixes de Florange se dégrader et le chômage total pour tous d'ici la fin de l'année ! Imparable ! ArcelorMittal tire deux balles dans chaque genou des salariés lorrains et leur reproche de ne pas faire la course en tête !
Il est temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière, non ?
Que l'économie globale ne soit pas au diapason certes, chacun peut le constater. De là à toujours faire supporter tout le poids de la baisse de conjoncture aux mêmes, non. Depuis 2008, Liège et Florange sont les parents pauvres de la BD Nord, coupables désignés d'office. Les « deuxièmes couteaux » sont les premiers à se partager la misère que veut bien lui laisser le Groupe. Pourtant, lorsque le Groupe donne les moyens à ses deux sites de produire, les résultats sont plus qu'honorables. Malgré le manque d'investissement lourd indispensable pour faire face à la concurrence internationale (cela rappelle le scénario de fermeture de Gandrange), les prix de revient de Florange talonnent les meilleurs.
Ce qui pourrait être reproché au site lorrain c'est de ne pas avoir des hauts fourneaux flambants neufs et de plus grosses tailles. Il ne tient qu'à ArcelorMittal d'accélérer les investissements nécessaires et promis à Florange (Ulcos notamment).
Les atouts de Florange sont la diversité de production, une usine intégrée et la proximité de ses clients.
Pour le reste, il y a tout ce qu'il faut pour réussir comme démontré à chaque fois que nécessaire. Des clients satisfaits (d'ailleurs il serait bon de connaître le flux métal dans la BD Nord et ainsi mieux comprendre où passent les commandes), du personnel qualifié et motivé (pour combien de temps encore ?), un réseau de sous-traitants efficace, la proximité du centre de recherche et des infrastructures routières, ferroviaires et fluviales de tout premier plan. Mais pour Mittal ce n'est toujours pas assez. Et bien, pour les salariés de Florange il y en a assez. La coupe est pleine et il est temps de balayer tout ça dans l'unité ! Stop ! Ils ne paieront pas deux fois les errements de la direction ni la politique ultra financière de Mittal.
==>Pour dire non à toutes ces injustices, à cette politique opaque sur les commandes et la sous-charge des outils ;
==>Pour refuser le chômage et la baisse des salaires de l'ensemble des salariés du site ;
==>Pour soutenir les intérimaires et les sous-traitants ;
==>Pour exiger de l'équité de traitement dans les investissements, dans les embauches et dans le traitement social :
Les syndicats de Florange organisent une conférence de presse et invitent tous les salariés (CDI, CDD, intérimaires, sous-traitants) à une Assemblée Générale le
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH
Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange !!!
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